Même si plus aucune mine n'est aujourd'hui en activité, l'exploitation minière fait partie de l'histoire du Limousin. A travers les millénaires, les hommes ont trouvé de l'or, de l'uranium, du cuivre, de l'étain, du plomb, du charbon... Retour sur ce passé, en partie oublié.
La mine de plomb des Farges à Saint-Fréjoux, à côté d'Ussel, a une histoire bien singulière.Au début du XXeme siècle le filon de barytine plombeuse, connu dès l'époque gallo-romaine, fera l'objet de tentatives d'exploitation, sans succès, jusqu'à ce que le BRGM, le bureau de recherche géologique et minière, s'y intéresse en 1963 et commence son exploration. A partir de 1975, la Société Minière de Corrèze commence l'exploitation du gisement, à 250 mètres de profondeur. La rentabilité de la mine se fait grâce à l'argent associé au plomb, mais elle ferme rapidement, en 1981.
La mine des Farges connue dans le monde entier
Un des plus petits gisements de plomb de France n'aura donc connu que six ans d'exploitation. La mine des Farges est pourtant connue dans le monde entier. En plus du plomb, on y découvre de la pyromorphite, la plus belle de France dit-on, en raison de sa couleur verte. Ce minerai n'a aucune utilisation industrielle, mais passionne les collectionneurs.
En 1998, les travaux pour le percement de l'A89, entre Bordeaux et Clermont-Ferrand, ont entamé une autre partie du filon. Les passionnés de géologie ont alors recueilli de nouveaux échantillons de pyromorphite.
Dans ce reportage, le 4ème d'une série sur les mines du Limousin, rencontre avec deux anciens mineurs des Farges, et un géologue amateur.