Artiste événementiel et peintre, le britannique Reg Alcorn, installé à Perpezac-le-Blanc, en Corrèze, immortalise la Coupe du Monde de rugby. Déjà plus de dix-sept toiles à son compteur, inspirées par la compétition, lui qui pourra toujours suivre le parcours de ses compatriotes…
Il ne rate aucun match de l’Irlande, de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande ou encore de la France.
Mais ce n’est pas tant avec un œil de supporter que Reg Alcorn suit cette Coupe du Monde de rugby. Non, il le fait avec son regard de peintre, afin de la coucher sur ses toiles.
Initialement, c’était la danse qui l’inspirait. "Un monde avec beaucoup d’harmonie, de liberté, de forces, d’expressions."
Mais il y a vingt-cinq ans, il la plaque pour l’ovale. "C’est au contraire un monde d’oppositions, de forces, de brutes, de poids. Ce qui m’intéresse, ce sont les placages, ou les moments où les mauls s’écroulent. Ces moments où l’on sent le travail de sape, de force, qui vont ensuite contribuer à l’essai".
Alors durant les rencontres, il crayonne. Puis au coup de sifflet final, les croquis deviennent peintures. Reg Alcorn en a déjà réalisé dix-sept, qu’il vend en flash sur Facebook.
Ses œuvres sont aussi à découvrir à la bibliothèque universitaire de Brive, jusqu’au 28 octobre prochain, date de la finale.
Où sera peut-être présent le XV de la Rose. Mais désormais, on le sait, pas l’équipe de France !