En Nouvelle-Aquitaine, les variants britannique, sud-africain et brésilien sont sur le point de devenir majoritaires parmi les résultats positifs à la Covid 19. En Charente, ils représentent déjà plus de 60% des tests positifs, et 50% dans la Vienne et les Deux-Sèvres.

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Le variant britannique de la Covid-19 devrait représenter plus de la majorité des nouveaux cas (56%) en France dès le 1er mars et la quasi-totalité (91%) d'ici début avril, selon des modélisations présentées par des chercheurs de l'Institut Pasteur, mercredi. Dans la région, la progression du variant britannique suit une même tendance et représente déjà, dans plusieurs départements de l'ex-Poitou-Charentes, près de la moitié des tests positifs.

En Charente, par exemple, l'Agence régionale de Santé (ARS) révèle que le variant britannique est reponsable de 63% des tests positifs à la Covid-19. Dans la Vienne et dans les Deux-Sèvres, ce variant britannique est responsable de 48% des tests positifs. Seule la Charente-Maritime présente un niveau de variant britannique inférieur. Il représente pour l'instant 33% des tests positifs. 

A l'échelle de la Nouvelle-Aquitaine, l'ARS indique que le variant britannique est détecté dans 38% des tests positifs à la Covid.

Dépister plus de malades

Selon l'Institut Pasteur, ce variant d'origine britannique est 50% plus contagieux que la souche historique, ce qui laisse craindre un possible rebond des hospitalisations à un niveau supérieur au pic de la première vague. 

Les variants sud-africain et brésilien sont eux, pour l'instant, très peu détectés dans les tests positifs. Ils représentent à peine 0,8% des tests positifs dans les Deux-Sèvres, 2% dans la Vienne, 3% en Charente et 1% en Charente-Maritime, contre 5% pour l'ensemble de la Nouvelle-Aquitaine et 6% pour le territoire national.

L'ARS cherche donc à proposer de nouveaux leviers pour dépister le plus de malades possibles et les isoler pour limiter les contagions. 

Depuis deux jours, dans les Deux-Sèvres, des médiateurs vont à la rencontre de la population pour proposer des dépistages dans des lieux inhabituels : dans des entreprises et sur des lieux ouverts tels que les marchés. 

"Il faut permettre à des personnes malades qui n'auraient pas détecté leurs symptômes d'être dépistées", explique Laurent Flament, directeur de l'ARS dans les Deux-Sèvres. Il faut aussi, explique-t-il, "détecter les personnes asymptomatiques."

A chaque réaction positive au test antigénique, un test PCR complémentaire est pratiqué. Il permet de "vérifier les souches", ce qui permet "d'identifier la diffusion des variants" sur le territoire et ainsi d'anticiper l'évolution de la pandémie.

 

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