À Aubusson, en Creuse, la Cité internationale de la Tapisserie est en plein chantier. Débuté en mars dernier, le réaménagement des salles existantes s'avère quasiment achevé. L'extension des espaces d'exposition suit son cours. Ces travaux, dont le coût s'élève à près de neuf millions d'euros, vont permettre au bâtiment de gagner plus de deux mille mètres carrés.
Les odeurs de peinture fraîche commencent à se faire sentir ! À Aubusson, en Creuse, la Cité internationale de la tapisserie est toujours en travaux, mais les premières grandes étapes du chantier sont presque achevées.
Débuté en mars dernier, le réaménagement des salles existantes se termine avec un mois d'avance. Au troisième étage, par exemple, un espace de trois cents mètres carrés, qui servait jusqu'à présent de débarras, est désormais prêt à accueillir une collection de quatorze mille cartons. "Cela va nous permettre de les avoir sur site, se réjouit Alice Bernadac, conservatrice. C'est beaucoup plus pratique pour pouvoir travailler dessus, les stocker, les conserver dans de bonnes conditions. Ici, on est dans un espace où le climat, la température et le taux d'humidité relative sont contrôlés en permanence."
À l’extérieur, les grands travaux se poursuivent. À la place de l’ancien parking, un nouveau bâtiment commence à sortir de terre. Cet espace, qu’il a fallu creuser sur quatre mètres, sera relié au hall d’accueil. Cette extension va permettre à la Cité internationale de la tapisserie de gagner plus de deux mille mètres carrés.
Plus d'espace, cela signifie plus de réserves, et surtout plus de latitude dans l'organisation d'événement d'ampleur. "On a vraiment deux fois deux salles superposées, détaille le directeur Emmanuel Gérard. Les salles du bas font plus de six mètres et les salles du haut plus de huit mètres. Cela va permettre de faire des expositions formidables, et surtout de les faire quand on veut dans l'année. Pas seulement en plein été, comme c'était possible au centre Jean-Lurçat."
Près de neuf millions d'euros de travaux
Le coût des travaux, qui s'élève à près de neuf millions d'euros, est majoritairement payé par l'État, à hauteur de quatre millions d'euros. L'autofinancement représente plus de trois millions d'euros. Le reste est réglé par la région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Creuse, la communauté de communes Pays Sud Creusois et le mécénat.
La Cité internationale de la tapisserie espère pouvoir y installer sa prochaine grande exposition d’été. Tout dépendra de l’avancée du chantier durant l'hiver.