C’est la mairie de Jarnages qui sera chargée de vérifier les pass sanitaires et de faire passer les tests nasopharyngés lors du festival La Moustache, du 30 juillet au 1er août 2021. Les organisateurs ne souhaitaient pas "contrôler d’autres personnes".
Un temps sur la sellette, le festival La Moustache de Jarnages (Creuse), qui se tient les 30 et 31 juillet, ainsi que le 1er août dans les jardins attenants l'auberge culturelle L'Alzire, aura bien lieu. Les membres de l’association La Moustache, la mairie de Jarnages et la préfecture de Creuse ont trouvé un accord, le 27 juillet 2021, lors d’une réunion en préfecture. Les bénévoles avaient fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas contrôler le pass sanitaire à l’entrée du festival, alors que la jauge des 50 participants serait dépassée. Pour rappel, depuis le 21 juillet les lieux de loisirs et de culture sont soumis au pass sanitaire obligatoire à partir de 50 visiteurs.
Finalement, c’est la municipalité de Jarnages qui sera en charge de contrôler les pass sanitaires et d’effectuer les tests nasopharyngés, si nécessaire à l’entrée du Festival, et non pas les bénévoles. "C’est une première étape, réagit Anaëlle, une des membres de l’association La Moustache. Ça n’enlève pas la démarche de lutter contre cette notion de "pass sanitaire" mais c’est déjà une première étape, celle de redonner à l’Etat ses responsabilités".
"Trouver un équilibre"
Sur son compte facebook, l’association a posté un long message expliquant son positionnement notamment sur le contrôle des pass : "(…) Nous continuerons à défendre l'accès à la culture pour toutes et tous, et donc à nous opposer à la généralisation du pass sanitaire. (…) Les deux jours de festival seront l'occasion d'échanger sur ce sujet et ses implications dans notre vie quotidienne tout en restant un rendez-vous festif, convivial et joyeux !"
Le maire de Jarnages Vincent Turpinat sera donc en charge d’organiser ces contrôles. "Je partage l’avis des associations qui disent qu’on a besoin de culture, de se retrouver, mais en même temps on est en période d’épidémie et il faut trouver un juste équilibre entre le sanitaire, le réglementaire et l’envie de faire la fête", réagit-il. Si pour le maire, cette organisation est une "charge de travail supplémentaire, il fallait se sortir de cette situation pour que les règles sanitaires soient respectées, on a décidé d’agir de la sorte, je pense que c’est apaisant."