Priscillia Ludosky, l'une des porte-paroles du mouvement des Gilets jaunes, s'est rendue à Guéret ce samedi 18 mai. Elle est venue prendre la température des revendications locales.
Six mois après le début du mouvement des Gilets jaunes, la mobilisation semble quelque peu s'essouffler.
Est-ce pour remobiliser les troupes que Priscillia Ludosky s'est déplacée ce samedi 18 mai en Creuse ?
Priscillia Ludosky est l'une des citoyennes à l'origine du mouvement des Gilets jaunes.
En mai 2018, elle avait publié une pétition en ligne sur la nécessité de "réduire les taxes sur les biens de première nécessité, la mise en œuvre du référendum sur les initiatives citoyennes, les pensions et les salaires moins élevés des hauts fonctionnaires et des élus".
Elle fait partie de ceux qui ont appelé à la toute première mobilisation le 17 novembre dernier.
Ce samedi matin, elle a donc rejoint les Gilets jaunes creusois à Guéret. Ils étaient environ une cinquantaine à être mobilisés.
Les manifestants ont mis en place des barrages filtrants sur les rond-points d'entrée de la ville, avant de défilé dans le centre de Guéret.
Priscillia Ludosky estime pour sa part que le mouvement des Gilets jaunes est loin de s'essouffler :
Hier soir, vendredi 17 mai, la jeune femme a également participé à un débat à Guéret, où ont été abordés les thèmes de la fiscalité, l'écologie, la démocratie et la ruralité.Pour moi, un mouvement qui a duré six mois n'est pas un mouvement qui s'essouffle. Même si demain il n'y a plus de manifestations, il sera toujours là, car il y a des projets qui s'inscrivent dans la durée."
Sa venue est l'occasion de remobiliser des manifestants de la première heure, et de réfléchir aux nouvelles stratégies du mouvement.
Après plusieurs samedis de faible mobilisation en Creuse, les Gilets Jaunes ont décidé de créer un nouveau groupe : le "Rassemblement citoyen creusois".
Ils entendent désormais occuper l'espace médiatique : une télé, une radio et même un journal seraient actuellement en préparation.