Que deviennent les anciens salariés de l'usine GM&S de la Souterraine. En 2017, 167 employés avaient perdu leur travail. Tous n'ont pas été reclassés, loin de là. Aujourd'hui une réunion de suivi avait lieu à la maison de l'emploi de La Souterraine, l'occasion d'aller à leur rencontre.
Jean-Pierre Mommaud a passé 20 ans à l’usine GM&S à La Souterraine, licencié en 2017, il n’a toujours pas retrouvé d’emploi. Il vient d’avoir 60 ans et il est inquiet :"J’arrive ne fin de droits le 9 ocotbre, et je me demande toujours ce que je vais faire, à l'âge de 60 ans. J'habite dans un petit patelin, je suis loin de Limoges, loin de Chateauroux. Je ne sais pas."
Jean-Marc Ducourtioux a passé 30 ans de sa vie dans l’usine sostranienne, Il a du mal à tourner la page : "Par rapport à ce qui a été sacrifié, le nombre de salariés qui ont été mis sur le carreau, et par rapport à la situation actuelle, je suis amer."
Présent à une réunion à la maison de l’emploi de La Souterraine ce 23 septembre 2020, Franck Cariat a pour sa part trouvé du travail mais il est solidaire de ses camarades, il est venu les soutenir : "J’ai été licencié en décembre 2017, ensuite je me suis formé pour faire de l'immobilier, car je ne trouvait pas d'emploi. Et depuis juillet 2019 je me suis lancé pleinement dans l'activité immobilière. Et ça marche plutôt bien depuis le début de l'année 2020 pour moi."
116 salariés travaillent encore chez GM&S devenu LSI, des salariés qui subissent du chômage partiel depuis mars. Le PDG du groupe tient à les rassurer sur l’avenir : "Des projets de fermeture il n'y en a pas, il y a un ou deux projets pour essayer de trouver des solutions, je vais aller les présenter, pas aux salariés, mais je vais aller les présenter aux constructeurs."Explique Alain Martineau, PDG du groupe GMD.
Les salariés licenciés attendent beaucoup du conseil des prud’hommes qui doit statuer d’ici la fin de l’année sur des licenciements qu’ils jugent abusifs.