Bridiers, à La Souterraine en Creuse, va proposer, du 2 au 5 août prochains sa 18ème Fresque historique. Cette année, le spectacle contera l’histoire de deux enfants qui, à la fin du VIII siècle, fuyant Bridiers et les invasions barbares, partiront sur les traces de Charlemagne. La Fresque de Bridiers, qui doit tant à ses bénévoles, mais aussi à toute son équipe technique, pour la plupart présente depuis les débuts.
Bridiers, à La Souterraine en Creuse, va proposer, du 2 au 5 août prochains sa 18ème Fresque historique. Cette année, le spectacle contera l’histoire de deux enfants qui, à la fin du VIII siècle, fuyant Bridiers et les invasions barbares, partiront sur les traces de Charlemagne. La Fresque de Bridiers, qui doit tant à ses bénévoles, mais aussi à toute son équipe technique, pour la plupart présente depuis les débuts.
Si la force de Bridiers est son histoire, renouvelée chaque année, son âme, ses quelque 500 figurants et bénévoles, la Fresque ne serait rien sans sa partie technique : lumières, son, images…
Et depuis les débuts, ce sont Thierry Aladavid et ses équipes, une vingtaine de personnes, qui s’en occupent : " On peut dire que c’est 18 ans de galères, parce que ce qui est particulier, à Bridiers, c’est qu’on utilise des technologies qui normalement ne sont pas faites pour aller à l’extérieur ! Et il arrive, rarement, qu’on ait des pannes, des problèmes. Mais jamais le public ne l’a vue. On a en permanence des équipes qui sont prêtes pour aller résoudre les soucis, même à l’arrache, et ça passe ! "
D’autant que quasi rien, en termes de matériel technique, n’est installé en permanence à Bridiers. Chaque année, peu ou prou, ce sont deux camions de 19 tonnes et demie de matériel qu’il faut amener sur place, sans compter les kilomètres de câbles à installer.
Et puisque le spectacle n’est jamais le même, le matériel non plus, évoluant au gré des envies et besoins du metteur en scène. Il faut donc un travail considérable en amont, entre lui et les équipes techniques, deux mois au minimum, pour tout penser, tout prévoir.
Sans compter, avant même la couturière, la prégénérale deux jours avant le spectacle, quatre nuits au moins, pour paramétrer et tester toutes les lumières et, suivant les années, les projections de vidéos ou d’images, via de surpuissant et onéreux vidéoprojecteurs !
Aussi, bien que rodées, puisque là pour la plupart depuis les débuts, les équipes techniques ne connaissent pas d’édition sans stress !
Pour la couturière de cette édition 2024, lancée en plein jour, donc sans lumières ni images pour les trois quarts du spectacle, c’était plus détendu. Mais dès la générale de ce jeudi 1er août, jouée en condition réelle, c’est-à-dire à la nuit noire, vers 22h, ce sera branle-bas de combat. Tout comme pour les cinq représentations.
Et comme d’habitude à Bridiers, même s’il faut le faire à l’arrache, ce sera une féerie !