Un bénévole congolais de "Recyclabulle", la ressourcerie de Guéret, est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire. Une décision qui suscite l'incompréhension parmi ses collègues.
Les bénévoles de Recyclabulle, la ressourcerie de Guéret, ont du mal à comprendre cette décision de la préfecture : Jean-Jacques, bénévole également, doit quitter la France, lui qui n'attendait plus que ses papiers pour signer le CDI qui lui avait été promis.
Devenu indispensable
Au fil des mois, Jean-Jacques, qui a fui le Congo, a su montrer son efficacité et son implication au sein de la structure. Il a réorganisé le service, pour le rendre plus efficace, et sait travailler la menuiserie, le montage des meubles, l'aménagement.
Avant, on avait un peu de mal pour vendre les meubles, mais depuis qu'il est ici, qu'il arrête pas de les retaper pour les mettre en vente, ça part comme des petits pains, constate l'un de ses collègues
Une autre vie
Chassé du Congo par la crise politique, Jean-Jacques Musiala cherche à faire reconnaître son statut de réfugié, mais ses demandes d'asile ont été rejetées.Qu'on me donne la chance, parce que sur tout ce que j'ai vécu, sur tout ce que je suis en train de faire ici, j'ai retrouvé encore comme une autre vie. Je me considère comme dans une autre vie, je ne peux pas gâcher ce que j'ai vécu, comme une autre vie, une autre famille, ici je me sens à l'aise
Une pétition a recueilli près de 700 signatures. Les politiques locaux ont également fait part de leur soutien.