Situé à l’extrémité nord-est de la Creuse, Boussac se démarque économiquement par son activité industrielle. Deux familles historiques du secteur y sont installées, une localisation remarquable et une qualité de vie sont les ingrédients du succès.
A propos d’industrie, c’est un son de cloche qui dénote légèrement de la tendance nationale. A Boussac, au nord-est de la Creuse, l’activité économique industrielle se démarque par son dynamisme. Ce bassin d’emploi n’a pas souffert comme celui de La Souterraine.
La Creuse a pléthore d’entreprises disséminées sur le territoire. Ce qui reste atypique, note Gilles Beauchoux, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Creuse
La Creuse ne se meurt pas, Boussac le montre
« Je n’aime pas le termine n’anomalie mais c’est un petit peu à part en Creuse », soulève Franck Foulon, le maire de Boussac. Les raisons du succès qui placent Boussac « un petit peu à part » reposent avant tout dans l’histoire de deux grandes familles industrielles qui y sont installées : les Gibard (45 emplois) et les Dagard (350). France Fermeture, arrivé plus récemment, représente 180 emplois.Ces deux moteurs de l’économie jouissent de lasituation géographique du territoire. Idéalement placé « aux confins de trois régions », rappelle le maire. Boussac est au carrefour de Montluçon, à 35 km, aux portes du Cher et de l’Indre.
Un futur centre de formation ?
Dagard, le leader français du panneau industriel, est le premier employeur privé de la Creuse. L’entreprise a été rachetée par un groupe ibérique au printemps 2018. Luis Borges, son président, annonce de futurs emplois, entre 100 et 200 dans les années à venir.Mieux, pour former des jeunes – et futurs salariés – au montage de panneaux industriels, l’entreprise compte mettre en œuvre un Centre de formations d’apprentis. La qualité de vie dans le territoire de Boussac donne un argument de plus pour attirer des travailleurs-habitants.