Selon un communiqué du ministère de l'Economie, l'entreprise GMD confirme une offre de reprise partielle de l'équipementier automobile creusois, à l'issue d'une réunion sur fond de désaccord avec les syndicats sur les indemnités de licenciement. Hier soir, la tension dans l'usine restait importante.

GMD, un emboutisseur stéphanois, propose de reprendre le site de GM&S à La Souterraine et de garder 120 de ses 277 salariés "sous réserve du financement d'un plan d'investissements de 10 millions d'euros et d'un accompagnement des pouvoirs publics", a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué.

GMD est le seul repreneur potentiel et le tribunal de Poitiers doit examiner son offre demain, mais les syndicats l'accusent de refuser toute indemnité de licenciement à un montant supérieur à celui fixé par la loi.


Les constructeurs confirment leur aide


Renault a "confirmé qu'il apporterait dans le cadre de cette offre de reprise un soutien financier aux investissements de GMD d'un montant maximal de 5 millions d'euros", a précisé le ministère dans un communiqué diffusé en fin de soirée. Le constructeur automobile maintient par ailleurs "ses engagements de commandes à hauteur de 10 millions d'euros annuels".

PSA "s'est également engagé à apporter des commandes à GM&S à hauteur de 12 millions d'euros". Le constructeur "doit encore préciser la nature des investissements qu'il entend consentir", poursuit le communiqué.


Vers une offre de reprise ferme ? 

Ces engagements doivent "permettre de lever les conditions suspensives posées par le repreneur et déboucher ainsi sur la présentation d'une offre de reprise ferme", selon Bercy.


Dans l'attente,  mercredi 28 juin vers juin 21h30, la température est une nouvelle fois montée d'un cran à La Souterraine. Les salariés de GM&S ont mis le feu à une machine, une unité de soudure.

Jeudi 29 juin, les salariés sont dans l'attente d'une nouvelle réunion avec le ministère de l'Économie qui porterait sur les primes supra-légales de licenciements (c'est à dire des mesures allant au-delà des mesures conventionnelles).

Concernant la reprise du site, selon le représentant du personnel, Vincent Labrousse (CGT), c'est une bataille de chiffres. L'État consentirait à investir 5 millions d'euros, Renault, 5 millions également et il reste à préciser l'effort de PSA. Le rendez-vous de ce jeudi pourrait avoir lieu en fin d'après-midi. 
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