Délit d'entrave numérique à l'IVG : les inquiétudes de Catherine Coutelle

Catherine Coutelle à l'Assemblée nationale

La proposition de loi socialiste sur le délit d'entrave numérique à l'IVG arrive jeudi devant les députés. Le gouvernement veut poursuivre les lobbies anti-IVG jusque sur internet. Catherine Coutelle, députée socialiste de la Vienne est la rapporteure de cette proposition de loi. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les députés examinent ce jeudi 1er décembre une proposition de loi socialiste sur l'extension du délit d'entrave numérique à l’IVG. La cible : certains sites anti-avortement, accusés de diffuser de fausses informations dans le but de dissuader les femmes d’avorter. Les députés Les Républicains ne voteront pas le texte.
"Le délit d'entrave existe depuis 1993, rappelle la ministre de la Famille et des Droits des femmes, Laurence Rossignol. Ce délit a été créé lorsque les lobbies anti-IVG s'enchaînaient aux portes des services hospitaliers. Il a été étendu en 2014, quand ils sont rentrés dans les services. Et comme ils se sont déplacés sur internet, nous les suivons sur internet."

Catherine Coutelle, députée socialiste de la Vienne, et rapporteure de cette proposition de loi, est très inquiète :

Aujourd'hui, on voit bien que, sous mouvements très conservateurs, il y a une remise en cause de cette liberté de droits des femmes à avoir la liberté sexuelle et la liberté de leur corps.


Les débats devraient se poursuivre tard dans la soirée.


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information