Dans les Deux-Sèvres, comme ailleurs, il a bien plu ces dernières semaines. Cette pluviométrie pourrait conduire à une diminution des restrictions d'eau. C'est bien évidemment ce que souhaitent les irrigants mais les pouvoirs publics estiment que les réserves en eau ne sont pas encore suffisantes.
Après les pluies tombées récemment, les irrigants demandent un assouplissement des restrictions. Mais les conditions hydrologiques le permettent-elles ? Pas encore, répondent les pouvoirs publics. En effet, la situation est paradoxale dans le département.
De nombreux cours d'eau débordent et les inondations dans les champs sont fréquentes. Les nappes phréatiques semblent se remplir mais pas encore suffisamment. La situation des barrages de réserve est encore problématique. Leur niveau est encore bas alors qu'ils représentent les réserves en eau potable pour l'été. Pour que les restrictions soient levées, il faudrait encore que le niveau de l'eau monte un peu.
"Il faut bien comprendre qu'on prépare notre alimentation en eau potable pour l'été prochain. L'eau potable va être la priorité de la politique publique conduite par le préfet et pour ça il faut absolument préserver encore les nappes souterraines qui n'ont pas encore atteint leur niveau de recharge suffisant" explique Frédéric Hennequin, directeur départemental des territoires des Deux-Sèvres.
Plus d'informations avec le reportage de Dominique Laveau, Alain Darrigrand et Christophe Pougeas :