Disputandum, le débat citoyen est consacré cette semaine au réseau ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine. Non pas pour parler des trains qui arrivent à l’heure mais pour évoquer ces trains de la colère. Première diffusion sur NoA, le 27 mars à 21h10.
Nous allons parlé des trains qui sont en retard quand ils ne partent pas, ceux qui provoquent des nuisances sonores, ceux qui déprécient les biens des riverains, les wagons surchargés, les hyper lents, bref tout ceux qui irritent ces usagers...
Néanmois, le nombre d'utilisateurs ne cesse d’augmenter - près de 10% en 2018 - même s’il faut préciser qu’elle ne bénéficie pas à toutes les lignes notamment les secondaires.
Comment concilier l’exigence légitime des voyageurs avec une politique de transport qui a pris du retard en particulier sur les infrastructures ?
Quels sont les grands chantiers à venir ?
Comment mieux répondre à une clientèle confrontée à un opérateur de plus en plus dématérialisé ?
Pour répondre à toutes ces questions mes invités :
- Brigitte Misiak, maire de Marsas 33
- Renaud Lagrave, vice-président du conseil régional Nouvelle Aquitaine ( chargé des infrastructures des transports et des mobilités )
- Jean-Luc Gary, responsable réseau SNCF
- Pierre Hurmic, conseiller municipale de Bordeaux , conseiller métropolitain EELV
- Jean-Claude Bossuet, Pst association d’usagers ( le gant et la plume )
Pour illustrer cette colère contre le train qui mieux que Brigitte Misiak, dont la commune de Marsas est prise en étau entre l’A 10 la ligne TGV. Entre les nuisances sonores, la perte de valeurs des maisons situées à proximité de la ligne...
Diviser par 2 le nombre des retards, augmenter le nombre de trains, améliorer les services, Alain Rousset a précisé que la région ne fermerait pas de lignes rurales, en prenant le 16 mars dernier le train Agen /Périgueux.
Cette ligne elle incarne la problématique de ce réseau secondaire qui souffre de plusieurs maux ? Retards, surcharges, cadences, annulations, travaux ! Quel budget en 2019 pour améliorer le réseau ?
Le 30 mars, le collectif citoyen 87 appelle à un rassemblement à Limoges. Depuis mars 2018 cette ligne est à l’arrêt en Charente à cause de l’état des rails. Le chantier est estimé à 120 millions pour régénérer la ligne Angoulême, où en sont les arbitrages ?
Des bornes qui sont en panne, des guichets sans agents, réduction du nombre de contrôleurs, les cheminots s’inquiètent de cette politique qu’ils qualifient d’abandon du service public.
Dès le mois de juin de cette année, la concurrence va jouer avec le privé, la ligne intercité entre Bordeaux et Nantes sera concernée. D’ici 2022, un aller/retour direct entre Bordeaux et Bruxelles sera proposé.
Une émission avec le concours des rédactions de France 3 Nouvelle-Aquitaine, présentée par Pascal Cagnato.