A Fanlac en Dordogne, un maroquinier utilise des peaux de poisson tannées pour en faire des sacs. Une tradition héritée du peuple Nanaï de Sibérie.
Plus aucun bruit dans les rues de Fanlac désertées... Le petit village de Dordogne, situé à quelques encablures de la grotte de Lascaux, n'a plus d'habitants ou presque. Y résident encore Kristof Mascher et sa famille.
Les Mascher père et fils magnifient un cuir un peu particulier : le cuir de poisson. Travaillées avec le plus grans soin, les peaux tannées arrivent d'Allemagne, pays d'origine de Kristof.
Tanner les peaux de saumon ou d'esturgeon est une pratique héritée du peuple sibérien Nanaï. Et c'est un allemand descendant de cette tribu qui les vend à Kristof. La boucle est bouclée...
Le grand-père de Kristof, commerçant-aventurier, avait découvert ces vêtements traditionnels et les vendait. Plusieurs décennies plus tard, le petit-fils reprend le flambeau et fait des sacs de ces peaux.