Le poulet périgourdin protégé aurait 53 ans, si son dossier avait été accepté lors de sa demande en 1965 ! C'est désormais chose faite. Sur l'ensemble de la Dordogne et une partie des départements limitrophes, l'Indication Géographique Protégée rends désormais le gallinacé inimitable !
Le poulet des Landes a eu plus de chance que son cousin du Périgord, il a été protégé dès les débuts, en 1965, par le 1er Label Rouge de France, associé depuis 1998 à l'Indication Géographique Protégée (I.G.P). Le poulet du Périgord avait lui aussi fait la demande dans le même temps, par le biais de l'Association du Poulet du Périgord perchée à Boulazax. Mais il aura fallu attendre 2016 pour qu'il soit reconnu par le Comité national des Indications géographiques protégées. Un label décerné de concert au «Poulet du Périgord», au «Chapon du Périgord» et à la «Poularde du Périgord». Ce qui devrait logiquement conduire ce trio emplumé à une reconnaissance par la Commission européenne. Ne pourront donc désormais se prétendre Poularde du Périgord, par exemple, que les animaux de basse-cour répondant aux strictes exigences ci-dessous :#agriculture Dordogne#élevage le poulet et poularde du Périgord reconnus IGP (indication géographique protégée) pic.twitter.com/kfhxpnakQo
— France 3 Périgords (@F3Perigords) October 17, 2016
La « Poularde du Périgord » est une jeune poule engraissée. Sa durée d’élevage minimale atteint 120 jours et comprend une phase finale d’engraissement. Elle offre une carcasse entière d’un poids minimum de 2,0kg pour la version effilée et 1,7 kg pour la version « prête à cuire », dont la présentation est homogène, sans tache, ni hématome, ni déchirure ou autre défaut extérieur. La « Poularde du Périgord » est une volaille issue de souches à croissance lente, élevée en plein air et nourrie selon des savoir-faire locaux. Grâce à une alimentation basée sur une ration composée obligatoirement de deux céréales dont le maïs fait obligatoirement partie, et un complément en argile (bentonite), la « Poularde du Périgord » présente une conformation particulière. Elle se présente comme une volaille festive dodue, avec des masses musculaires très développées et rebondies. L’ensemble des masses musculaires présente un état d’engraissement intramusculaire appelé « persillé » et un état d’engraissement sous cutané très important. La qualité de présentation des carcasses entières est particulièrement soignée et ne présente aucun défaut.
La Poularde du Périgord : le cahier des charges complet