Ce mardi, la cour administrative d'appel de Bordeaux a rejeté l'appel du Département de la Dordogne. Derrière son président Germinal Peiro, ce dernier compte se pourvoir auprès du Conseil d'État. Pas sur qu'il y parvienne. Les réactions politiques se succèdent.
Qu'ils soutiennent le projet ou qu'ils s'y opposent, les élus du département sont amers sur le dossier de Beynac. Les partisans parce qu'ils ont du mal à se persuader que le projet peut encore voir le jour sans difficulté.
L'appel du département auprès du Conseil d'État semble encore très aléatoire, et la série de déconvenues judiciaires successives augure mal de l'avenir.
Pour les opposants, l'heure n'est pas non plus au triomphalisme. Même en cas de démolition, l'ardoise finale restera élevée, un argent qui aurait bien trouvé de l'utilité sur d'autres axes routiers du département, par exemple.