On ignore encore si le millésime 2017 en Bergerac et Pécharmant sera bon. En tout cas, il sera rare. Les gelées de fin avril 2017 ont fait beaucoup de mal aux vignes. Dans le Pécharmant, les pertes atteignent jusqu'à 90% sur certaines exploitations.
La France produit d'ordinaire 50 à 60 Millions d'hectolitres de vin chaque année. En 2017, elle n'en produira que 35 Millions. Un quart de moins. Et la Dordogne est parmi les zones les plus touchées par les gelées de fin avril responsables de cette baisse considérable.
"La plus faible récolte depuis l'après-guerre"
Les 800 producteurs de Bergerac et Duras qui exploitent 12 000 hectares de Duras, Monbazillac, Pécharmant et Bergerac font leurs comptes. Et ils parlent de la plus faible récolte qu'ils aient connu depuis 1945. Les Bergerac et Pécharmants sont les plus touchés, les pertes sont en moyenne de 50%, mais peuvent atteindre jusqu'à 90% sur certaines exploitations.
La Gironde, le plus grand département viticole de France ne s'en sort guère mieux, la perte pourrait y atteindre 40%.
2017 : une année en vain
Eric Chadourne lui-même, le Président de la Fédération des Vins de Bergerac et Duras fait partie des exploitants très touchés. Sur ses 40 ha de vignes, il n'a récolté cette année que 10% de Pécharmant. 200 hectolitres contre 2 000 habituellement. Une perte qui sera compensée partiellement par les assurances. Mais en Bergeracois, comme sur l'ensemble du territoire, seulement un quart des viticulteurs est assuré pour ces risques. Pour les autres, la perte sera sèche.
Le Président de la Fédération des Vins de Bergerac et Duras dresse un triste bilan : la plus faible récolte depuis l'après-guerre
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©France 3 Périgords
L'ingénieur technico-économique chargée de mission auprès de l'interprofession des vins de Bergerac et Duras fait un bilan 2017 et dresse des perspective sur 2018
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