Assassinat de Teddy Ledoux : "électron libre", "sans codes sociaux", le portrait de l'accusé au cœur des débats

Ce mardi 16 janvier, le tribunal de Périgueux entendait l'amie de James Petit, accusé du meurtre de Teddy Ledoux en 2020. La jeune femme est accusée de n'avoir rien fait pour empêcher le drame

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La cour attendait beaucoup des déclarations de Gwendoline Audevart, la jeune femme qui fréquentait James Petit au moment des faits. La jeune maman comparaît libre pour non-assistance à personne en danger. À l'audience, elle est apparue repentante de ne pas avoir pas prévenu les forces de l'ordre lorsque l'irréparable a été commis, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2020. 

Meurtre barbare

Cette nuit-là, Teddy Ledoux, un Charentais de 28 ans qui était hébergé chez elle à Montbron en Charente, a été roué de coups, puis conduit dans une forêt de Bussière-Badil où il a été abattu d'un tir de fusil de chasse dans la tête. Son corps partiellement brûlé sera retrouvé le lendemain par un chasseur.

Un accusé décédé en prison

Lundi 15 janvier, le procès de cette douloureuse affaire s'est ouvert à la cour d'assise de la Dordogne, à Périgueux, en l'absence d'un autre accusé : Thomas Van Staeyen qui aurait également participé au meurtre,  avait été retrouvé mort lors de sa détention provisoire dans sa cellule à Périgueux le 27 mai 2021. Le jeune homme souffrait de dépression, il avait effectué des passages en service psychiatrique pendant son incarcération. 

Sans codes sociaux

Ce lundi, James Petit est apparu imperturbable devant la cour. Après avoir fait retracer les faits, celle-ci tentait de comprendre sa personnalité pour éclairer les circonstances du meurtre. Il a dit avoir été sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiant au moment des faits. L'homme qui cumule 21 condamnations judiciaires sur son casier, a été décrit comme un "électron libre", "sans codes sociaux" par les experts.

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Le procès du meurtre de Teddy Ledoux, un charentais de 28 ans tué en 2020 s'est ouvert ce lundi 15 janvier ©France télévisions

Dominée par la peur

Après être revenue sur les faits de cette nuit tragique, la cour s'est donc penchée ce mardi sur le profil de Gwendoline Audevart. Une jeune femme de 34 ans qui apparaît comme fragile, dominée par la peur des conséquences, une paralysie qui l'aurait empêchée de dénoncer James Petit alors qu'il s'en prenait à Teddy Ledoux. Elle a expliqué avoir eu peur pour sa vie, peur de la prison, peur de perdre sa fille.

Pour ne pas avoir alerté les autorités, Gwendoline Audevart encourt jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende. James Petit, lui, risque la prison à perpétuité. Le procès doit durer jusqu'à vendredi prochain.

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