Huit chiots ont été découverts dans une poubelle de Saint-Amand-de-Vergt, en Dordogne. Sauvés par les gendarmes, ces derniers ont ouvert une enquête pour retrouver leur propriétaire. L’auteur encourt jusqu’à quatre ans d’emprisonnement.
Ce sont leurs cris qui ont alerté un riverain. Depuis un conteneur public enterré du SMD3 (syndicat mixte des déchets) de Saint-Amand-de-Vergt, en Dordogne, six chiots d’à peine quelques mois appelaient à l’aide. Un témoin entend leurs pleurs et contacte les gendarmes. “Les gendarmes aidés des agents du SMD3 parviennent à récupérer six petits border collies, deux autres sont retrouvés morts dans un sac plastique”, constate amèrement les gendarmes de Dordogne.
La question de leur placement
Les militaires décident alors d’emmener les survivants chez un vétérinaire. “Il faut respecter un délai de huit jours, puis évaluer l’âge des chiots afin qu’ils soient sevrés et en âge d’être adoptés”, précise les gendarmes périgourdins.
Deux militaires ont d’ailleurs craqué pour les petites boules de poils. “Ils vont les adopter, quand la procédure le leur permettra”, précise la gendarmerie. Les quatre autres border collies seront ensuite placés au sein d’une association, “à la SPA de Bergerac ou une association locale qui aurait encore des places pour quatre chiots, parce que petits comme ça, on ne les sépare pas”, précisent les gendarmes. “Il en reste 4, si le cœur vous en dit”, glissent les militaires.
60 000€ d'amende
Si l’avenir de ces chiots semble donc encore incertain, celui de leur propriétaire devrait s’assombrir à coup sûr. “L'abandon est considéré comme un acte de maltraitance, puni par loi, qui concerne chaque année des milliers d'animaux de compagnie”, rappellent les gendarmes de Dordogne.
Ils ont ouvert une enquête pour retrouver le propriétaire des huit border collies. Pour un abandon “simple”, la peine encourue est de trois ans d’emprisonnement et 45 000€. Dans cette situation, le “risque immédiat ou imminent de mort” la réévalue à quatre ans d’emprisonnement et 60 000€.