En 6 ans, ce petit artisan a monté une affaire florissante, en partant du simple constat que l'activité faisait défaut localement. Aujourd'hui, l'entreprise est prospère, grâce à un travail acharné
La Broderie du Périgord est née presque par hasard, lorsque la mère de Benjamin Philippe lui demande s'il connaît un brodeur. L'évidence est là : il n'existe pas de brodeur alentour. La demande existe, mais pas l'offre. En 2016, Benjamin se lance dans l'aventure, et six mois plus tard, il ouvre seul sa petite entreprise à Château l'Évêque, avec une simple machine.
Tisser sa toile
De fil en aiguille, les commandes affluent et il se fait un point d'honneur de les honorer, quitte à y passer bien plus que huit heures quotidiennes, et à travailler jour et nuit. L'entreprise grossit, elle déménage dans la zone industrielle de Boulazac, se dote d'un show-room, les effectifs s'étoffent.
Des masques pour le covid
La crise du covid fera bien chuter un peu l'activité, peu importe, Benjamin redouble d'effort et il fabrique bénévolement de luxueux masques en tissu "Broderie du Périgord" pour parer à l'urgence. Ils partiront aux quatre coins de la France.
Aiguillé sur la bonne voie
Aujourd'hui la société Armand Textile distribue 700 broderies chaque semaine, quatre personnes y sont employées et dans les mois qui viennent, il est prévu de gonfler les effectifs de deux nouvelles recrues. Petit à petit, Benjamin fait sa pelote, il devrait bientôt déménager à nouveau pour multiplier par 4 la taille de ses locaux. Une réussite commerciale cousue main.