La pluie du printemps a fortement perturbé la pollinisation par les abeilles. Conséquences : la production de miel est en chute libre. Un constat qui se vérifie également à l'international.
J'ai dû faire 10% de ce que j'ai fait l'an dernier, a calculé Hervé Poirier, apiculteur bio. Financièrement c'est une grosse lacune, mais on est habitué à ça. L'apiculture ce n'est jamais pareil d'une année sur l'autre termine-t-il.
Cette année, cet apiculteur a récolté 50 kg de miel pour 500 l'année dernière. Même constat au niveau national et régional. Selon le vice-président du syndicat l'Abeille périgourdine, cette situation est problématique parce qu'elle ouvre le marché à la concurrence internationale.
On va importer du miel qui vient d'Amérique du Sud, de Chine, mais ils ne correspondent pas à notre miel du Périgord, qui est un miel très très fin vante Jacques Laugenie, vice président du syndicat
Les répercussions de cette mauvaise récolte seront financières : plus rare il sera donc plus cher. Cette année en France 10 000 tonnes de miel ont été produites contre 17 à 18 000 en 2015... Alors que les français en consomment 40 000 tones par an. Une augmentation du prix ne devrait pas décourager les gourmands.
La pluie du printemps a fortement perturbé la pollinisation par les abeilles. Conséquences : la production de miel est en chute libre. Un constat qui se vérifie également à l'international.
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©F3 Aquitaine