Faute de preuves, le parquet de Libourne a décidé d'abandonner son action judiciaire à l'encontre des deux châteaux qui avaient effectué des épandages près d'une école, en 2014.
Les deux viticulteurs qui ont aspergé des pesticides près de l'école de Villeneuve-de-Blaye peuvent se réjouir. Faute de preuves, la justice a conclu à un non-lieu concernant cette affaire qui avait fait du bruit en 2014.Le 5 mai cette année-là, 23 élèves et une enseignante de l'école ont été pris de malaises alors que les deux châteaux voisins effectuaient des épandages sur les vignes proches.
Une équipe de France 3 était allée interroger les élèves à cette époque :
En effet, pour pouvoir qualifier l'infraction, il fallait établir au moins l'un des fait suivant :
- que les pesticides avaient été utilisés dans des conditions de vent suffisantes
- ou que des moyens propres à éviter l'entraînement des produits hors des parcelles n'avaient pas été mis en oeuvre
Mais la Sepanso, à l'origine de la plainte, pourrait faire appel de la décision dans les prochains jours : pas question de renoncer à ce débat écologique et sanitaire.