Leur voiture est piégée dans les inondations, quatre personnes sauvées par un bateau de pompiers : "on s'est retrouvé sous 1,20 m d'eau"

Ils ont sous-estimé la quantité d'eau qui inondait la voie. Ce lundi 1ᵉʳ avril, une opération de secours des pompiers de Gironde, aux Billaux, près de l’A89, a permis de venir en aide à des passagers qui tentaient de traverser une départementale inondée.

Aux Billaux, en Gironde, la route départementale 18E3, autrement appelée la route du Bocage, a été totalement inondée. En dépit du risque, un véhicule, qui transportait quatre personnes, s’est engagé sur le tronçon inondé. "On a vu un panneau inondation avec une mare d'eau un peu plus loin. Mais comme on voyait la route derrière, on s'est dit que ce n'était pas grand-chose", explique Florence, l'une des occupantes du véhicule.

Si leur 4x4 traverse cette première flaque, il ne réussit malheureusement pas à traverser une seconde zone inondée, sous le pont de l'A89. "En quelques secondes, on s'est retrouvé sous 1,20m d'eau. L'eau est rentrée sous les portes, j'avais de l'eau jusqu'à mi-hauteur", se souvient Florence. Pour éviter de noyer le moteur en faisant rentrer l'eau par le pot d'échappement, le conducteur avait refusé en effet de faire une marche arrière.

Coincée dans la voiture inondée

Les deux filles de Florence, âgées de 32 et 28 ans, s'extirpent rapidement du véhicule, ainsi que son mari, âgé de 60 ans. Elle, récemment opérée du genou, reste coincée. "Il fallait se mettre à genoux pour passer par la vitre arrière. Mais entre ma prothèse et le poids des vêtements, je suis restée coincée pendant 45 minutes", explique la quinquagénaire, qui souffrait d'hypothermie à l'arrivée des pompiers.

Leur véhicule bloqué, les quatre occupants sont secourus par les pompiers, à l’aide d’une embarcation. Le véhicule est lui resté immobilisé le temps que l’inondation se résorbe.

À la suite de cette mésaventure, le maire, présent sur place, aurait pris des mesures pour avertir les futurs automobilistes qui tenteraient de s'aventurer sur l'axe fort dangereux. De son côté, la famille assure "ne pas être des inconscients". " Il n'y avait pas de panneau d'interdiction, sinon nous ne nous serions pas aventurés sur cette route. Chez moi, un panneau inondation met en garde, mais n'indique pas un tel danger", regrette Florence, originaire du Loiret.

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