Dans Côté Chateaux, vous allez découvrir ces maisons centenaires qui produisent du mousseux puis du crémant depuis plus d’un siècle comme la Maison Lateyron à Montagne ou encore les Cordeliers à Saint-Émilion. Elles ont été rejointes plus récemment par d’autres gros acteurs, Louis Vallon à Sauveterre-de-Guyenne. Ce sera également l’occasion de parler du grand frère, le champagne chez un caviste spécialisé de Pessac
Pour les fêtes de fin d’année, Côté Châteaux sera effervescent
Côté Châteaux n° 55 vous emmène chez Lateyron à Montagne où le vin mousseux est produit depuis 127 ans par la même famille : « on fabrique ici des vins effervescents depuis 1897 et du crémant de Bordeaux depuis sa création il y a 35 ans », commente Lionel Lateyron.
« Cela a été créé par mon arrière-grand-père Jean-Abel Lateyron qui a eu l’idée de faire pétiller les vins de Saint-Émilion, mon grand-père Paul a creusé ici des caves pour extraire la pierre et a profité de l’opportunité pour y faire vieillir des vins effervescents à une température fraîche. La réglementation nous oblige à un vieillissement sur lies pendant neuf mois, avant qu’ils ne soient dégorgés et trois mois de plus avant qu’ils ne soient commercialisés. Une fois que la bouteille a été tournée tous les jours d’un quart de tour durant trois semaines, le dépôt est expulsé par une machine, et on y ajoute une liqueur de dégorgement pour la commercialiser. C’est sous l’action des levures qui mangent le sucre et créent du gaz carbonique, que l’on obtient ces bulles. »
Les bulles ont la cote
Les crémants ont le vent en poupe, contrairement aux rouges qui subissent une baisse de consommation, les élaborateurs en produisent plus de 15 millions de bouteilles. Les superficies de vignoble ont augmenté de 280% en 10 ans avec 1800 hectares, 337 vignerons de Bordeaux en commercialisent.
À Sauveterre-de-Guyenne en Gironde, nous partons à la rencontre du plus gros producteur de crémants de Bordeaux : Louis Vallon, sur le site de Saint-Romain : « nous produisons ici 2,5 millions de cols par an », confie Dominique Furlan le président de la cave Louis Vallon.
Pour Frédéric Bizac vigneron : « Les crémants ont une valeur ajoutée au niveau des exploitations, car il y a une demande de plus en plus importante pour faire la fête, on est en décembre et il faut y penser pour nous changer du contexte un peu morose. » (à consommer avec modération bien sûr).
Nous avons fait des essais depuis 1990 et depuis nous n’avons fait qu’évoluer au niveau quantité et qualité.
Frédéric BizacVigneron
Et Dominique Furlan de nous faire découvrir cette magnifique chaîne d’embouteillage avec de nombreux robots et machines automatiques suivis par les professionnels de la cave Bordeaux Families.
Des vins élevés dans des souterrains
Autre acteur également historique, le cloître des Cordeliers qui produit des vins effervescents depuis 1892. Stanislas Cattiau et sa famille ont investi depuis 2008 ce joli cloître du XIVe siècle : « c’est un ancien cloître de moines qu’on a restauré, on lui a redonné une nouvelle vie et on fait des crémants de Bordeaux millésimés dans les carrières souterraines. Nous allons les découvrir à 20 mètres sous terre avec une température constante de 14° toute l’année, sans rayon du soleil, pour le vieillissement du vin c’est parfait. »
Stanislas Cattiau va nous dévoiler ainsi son trésor avec des images de drone également, et puis il nous fera une démonstration pour associer ses crémants avec des mets à l’occasion des fêtes…
Vous pourrez aussi découvrir d’autres grandes régions viticoles qui fabriquent du crémant comme l’Alsace et la Bourgogne. Et puis qui dit fêtes dit aussi champagne, nous parlerons aussi de ces bulles prestigieuses avec Guy Hiblot caviste à Pessac.
► Côté Châteaux « Les crémants de Bordeaux », un magazine de 26 minutes réalisé par Jean-Pierre Stahl et Vincent Rivière avec des images de drone de SpiritProd 33, à voir le 19 décembre à 20 h 40 sur France 3 NoA et à retrouver sur la plateforme france.tv.