Ce vendredi 9 juillet, les élus de Bordeaux Métropole ont approuvé la convention d'occupation et de mise à disposition liant la métropole au club des Girondins de Bordeaux, une étape nécessaire dans le processus de reprise du club par l'homme d'affaires hispanico-luxembourgeois Gérard Lopez.
Feu vert pour Gérard Lopez. Ce vendredi 9 juillet, les élus de Bordeaux-Métropole ont voté en faveur de la reprise des Girondins de Bordeaux par l'homme d'affaires hispanico-luxembourgeois via la société Jogo Bonito Group.
Ils ont donc accepté les garanties apportées par le repreneur pour le paiement du loyer du stade Matmut Atlantique, qui s'élève à près de 5 millions d'euros par an, et son modèle économique basé sur la revente de jeunes joueurs après leur formation. Un modèle pourtant similaire à celui de l'ancien propriétaire, le fonds d'investissement King Street.
"Pas le choix"
"Si c'est la liquidation, c'est une catastrophe financière pour la Métropole. On perd évidemment le loyer, mais aussi les recettes d'exploitation du stade, et on doit continuer à rembourser. Ma conclusion est simple, c'est qu'on n'a pas le choix" estime le président de Bordeaux Métropole Alain Anziani.
"Ce qui serait important, c'est d'exprimer une méfiance très clairement, et de dire qu'on n'est pas d'accord avec ce modèle économique-là" relève pour sa part Philippe Poutou (NPA), qui, comme les élus du groupe communiste, a voté contre la convention.
La veille, Gérard Lopez a exposé son projet pour les Girondins au maire de Bordeaux, au président de la métropole et à une cinquantaine de conseillers.
→ regardez le reportage de Thibault Grouhel et Sylvie Tuscq-Mounet :
Pour entériner la cession des Girondins, ce vote était une étape indispensable avant l'audience de M. Lopez prévue lundi 12 juillet à 11 heures devant la DNCG, le gendarme financier du foot français qui, le 2 juillet dernier, avait rétrogradé les Girondins à titre conservatoire en Ligue 2 suite au désengagement de leur actionnaire majoritaire King Street.
Le club avait fait appel de cette décision et ainsi permis à M. Lopez de bénéficier de dix jours supplémentaires pour affiner son projet de reprise et son financement.