La grève générale est de retour, ce vendredi 13 octobre. Transports, médecins, écoles, de nombreux secteurs annoncent des perturbations. On fait le point en Aquitaine.
Augmentation des salaires, revalorisation des retraites et des minima sociaux, égalité entre les hommes et les femmes ou encore établir une transition écologique plus juste… Les revendications de l’intersyndicale sont vastes et témoignent du ras-le-bol ressentis par la population depuis plusieurs mois face aux différentes crises.
Plusieurs mobilisations sont prévues en Aquitaine, à 12 h 30 à Bordeaux, 11 h à Périgueux, 10 h Bayonne ou encore 11 h 30 à Mont-de-Marsan.
Tout roule ou presque
Côté transport, le réseau TBM à Bordeaux tout comme Txik Txak à Bayonne ne prévoient pas de perturbations sur leurs lignes, excepté lors du passage des manifestations. À Bordeaux, les axes empruntés par le cortège seront coupés à la circulation pendant dès 12h. À Bayonne, 11 lignes sont concernées, de 9 h 30 à 15 h 30.
Le réseau Transgironde sera quant à lui légèrement perturbé le matin : quatre lignes n’assureront pas leur service. Le soir, trois ne passeront pas.
Si vous prenez l’avion en revanche, aucune perturbation à prévoir, selon l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, contrairement à celui d’Orly, fortement touché par le mouvement de grève. L’aéroport invite cependant les voyageurs à venir plus tôt, et à consulter régulièrement leurs informations de vol.
Sur le réseau SNCF, enfin, peu de perturbation au niveau des TGV. Concernant les TER, sept trains sur dix sont maintenus.
Pas de cantine
Le mouvement de grève sera en revanche très suivi dans les écoles bordelaises. Sur les 111 écoles de la ville, 11 n’assureront pas les classes normalement, 85 n’auront pas de cantine pour leurs élèves et 15 demandent aux parents de préparer un pique-nique. Mais les petits Bordelais seront accueillis dans la majorité des établissements.
Bordeaux n’est pas une exception, des annulations de cours ou des fermetures d’écoles sont annoncées dans toute la région. Les informations sont transmises par les mairies des villes où se situent les établissements.
Enfin, la mobilisation sera aussi suivie par les médecins libéraux, qui demandent une augmentation du tarif de la consultation. Un mouvement qui s’annonce déjà très suivi.
Demain, en cas de problème, il faudra se tourner vers les urgences ou SOS médecins, qui gardent leurs cabinets, uniquement sur rendez-vous, pour éviter d'engorger les services urgentistes.
