La grève reprend sur le réseau TER en Aquitaine, après une pause le 22 décembre. Les conducteurs du dépôt de Bordeaux sont toujours mobilisés à l'appel de Sud Rail et Force ouvrière.
Prenez vos précautions, le réseau TER s'annonce perturbé de nouveau après une trève durant les fêtes de fin d'année. Circulation donc aléatoire, pour l'heure annoncée à partir de dimanche 7 janvier 12 heures, jusqu'au lundi 8 janvier. La SNCF a donc anticipé sur ses réseaux en proposant ceci.
Nous vous recommandons, dans la mesure du possible, d’anticiper ou reporter vos déplacements.
TER Nouvelle-Aquitainecompte X
Vous pouvez consulter l'état du trafic et donc savoir si votre ligne est concernée, en cliquant sur ce lien.
⚠ #Infogrève [MAJ]
— TER NVELLE-AQUITAINE (@TERNouvelleAQ) January 5, 2024
Un mouvement social régional perturbera très fortement le trafic sur le réseau #TERNA ce dimanche 07 janvier 12h jusqu'au lundi 08 janvier.
Nous vous recommandons, dans la mesure du possible, d’anticiper ou reporter vos déplacements. pic.twitter.com/z4RODwHl0W
Les raisons de la colère
Le mouvement social reprend donc après une pause depuis le 23 décembre dernier.
A l'origine, un désaccord entre la direction et les conducteurs de TER à propos d'une nouvelle convention signée entre l'entreprise ferroviaire et la Région Nouvelle-Aquitaine. "Plus de trains, moins de moyens" résume un syndicaliste de Sud Rail, signataire du préavis, comme Force ouvrière, mais sans la CGT.
Toute la région Nouvelle-Aquitaine est concernée. Mais tous les secteurs de la région ne sont pas en grève. Et pour cause d'après Sud Rail, au Pays basque ou en Poitou, les négociations ont abouti, le mouvement social s'est donc arrêté.
Grogne des usagers
Les usagers font part de leur colère sur les réseaux. Trop de trains annulés, trop d'incertitudes. Cette passagère signale cette communication déposée dans son train et signée des conducteurs de TER pour expliquer les racines de leur mouvement, et surtout pour préciser que depuis le 23 décembre et la suspension de la grève, les annulations ou retard ne sont pas le faits des grèvistes, qui avaient donc suspendu leur mouvement avant la reprise officielle donc lundi.