Le président de Renaissance en Gironde depuis 2017 est un fidèle de la première heure du chef de l'Etat. Il se projette sur l'élection du président de son parti en décembre mais aussi, en tant qu'élu de la ville de Bordeaux, sur le scrutin municipal de mars 2026.
Les temps sont durs pour le parti présidentiel. Une défaite aux législatives, une hémorragie de militants (NDLR : 33000 environ en 2023, à peine plus de 8000 aujourd’hui), Renaissance ne porte plus aussi bien nom.
Le congrès national les 23 et 24 novembre qui doit élire le nouveau président le 7 décembre, qui devrait être Gabriel Attal, est très attendu, par Aziz Skalli notamment. "On a besoin d'un nouveau projet pour reconquérir les électeurs. Il faut une meilleure implantation locale. Je pense que pour 2027 il y a une place politique pour notre parti. Et qu'il survivra à l'après Emmanuel Macron".
Cap sur la mairie de Bordeaux
D'ici 2027, il y aura les élections municipales. Si Aziz Skalli, d'origine marocaine, s'est félicité du lien renoué entre les deux pays lors d'une visite d'état cette semaine d'Emmanuel Macron au Maroc, le président girondin de Renaissance est déjà tourné vers les élections municipales de mars 2026.
Son bilan de l'action de Pierre Hurmic depuis le début de son mandat en 2020 n'est évidemment pas flatteur. "Est-ce-que les Bordelais se sentent plus en sécurité ? L’autre jour j’écoutais une habitante qui disait qu’elle ne sortait plus la nuit dans son quartier depuis qu’il n’y a plus de lumière la nuit. Est-ce-que les déplacements sont plus faciles? Est-ce que les gens se logent plus facilement ?". Les réponses sont dans les questions. Mais pour battre le maire sortant, s'il se représente, une union du centre et des Républicains, comme à la Métropole, avant la premier tour est indispensable. "Oui on doit présenter un projet commun et dire la vérité aux Bordelais notamment sur le plan de la sécurité et de la réalité des chiffres annoncés par Pierre Hurmic pour y faire face".