Reportée en mars 2023 en raison du conflit social sur la réforme des retraites, la première visite en France du roi anglais Charles III, à Paris et Bordeaux, se déroulera en septembre. La date n'est pas encore précisée.
Il n'était pas encore officiellement roi mais une visite d'Etat de Charles avait été préparée en France entre le 26 et le 29 mars dernier.
Le successeur de la reine Elizabeth devait être reçu par Emmanuel Macron à Paris puis se rendre à Bordeaux pour une journée.
La visite avait dû être annulée en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites. La décision avait été "prise par les gouvernements français et britannique", avait alors indiqué l'Elysée et devait être reprogrammée.
C'est chose faite, a appris Franceinfo dimanche 13 août.
Visite à Bordeaux
Le roi, couronné le 6 mai dernier, viendra probablement à Bordeaux, après Paris, comme cela avait été organisé par l'ambassade anglaise et la ville.
Sa venue sera officialisée en fin de semaine indique la mairie.
En mars dernier, Charles III devait déambuler sur les quais, après avoir pris le tramway depuis la gare. Il devait également se rendre dans une fameuse boutique bordelaise pour y goûter les canelés.
Sa visite prévoyait par ailleurs un détour dans les vignobles bordelais, notamment au château Smith Haut-Lafitte puis à Landiras, touché par les violents incendies de l'été 2022, pour évoquer ses thèmes de prédilection, l'environnement et la biodiversité.
"C'est une belle ville, c'est peut être pour ça qu'il va venir ici," a réagi une touriste anglaise ce matin dans les rues de Bordeaux, capitale de la plus britannique des régions françaises. "C'est beau cette venue avec toute l'histoire qu'il y a derrière", dit une jeune femme.
"Cela va être une exposition internationale intéressante pour la ville" indique ce Bordelais en ajoutant, "il serait bon que la ville soit propre et que tout soit organisé".
D'après Sud-Ouest, la visite du roi à Bordeaux pourrait avoir lieu le vendredi 22 septembre, en pleine coupe du monde de rugby.
Une période animée et plus propice pour la visite qu'en mars dernier où la porte de l'hôtel de ville de Bordeaux avait été incendiée le 23, en marge des manifestations contre la réforme des retraites.