Ce matin une coupure d'électricité a touché la zone du Pot au Pin à Cestas. Une action revendiquée par la CGT Energies 33 qui a également réalisé une coupure de gaz à la Cité administrative de Bordeaux.
La zone commerciale de Bordeaux Lac s'était déjà retrouvée sans électricité le jeudi 5 décembre. Aujourd'hui c'était au tour de C Discount, Décathlon, Carrefour et autres enseignes. Chez C Discount, on assure que cette coupure n'a pas eu d'impact même si l'activité a été stoppée durant deux heures. "Compte tenu des grèves annoncées, certains services avaient été suspendus, et nous avions anticipé en faisant partir des colis avant la grève", explique le service communication de l'entreprise.
Mobilisation contre la réforme des retraites : la plate forme CDiscount à Cestas privée d'électricité https://t.co/GrNNDKl6aG pic.twitter.com/ePmbP0UOW0
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) December 10, 2019
" Les énergéticiens sont maintenant bien décidés à frapper l’économie là où ça fait mal et partout où l’on exploite des salariés !" peut-on lire sur ce poste Facebook de la CGT Energies 33.
"Nous sommes contre le projet de réforme actuel et nous voulons une amélioration du système actuel" explique Stéphane Obé secrétaire général de l'Union départemental CGT de la Gironde. "Actuellement nous avons le statut des énergéticiens, c'est à dire que nous sommes calés sur le régime général avec une prise en compte de la pénibilité qui peut aller jusqu'à deux ans de départ anticipé à la retraite", explique le représentant syndical. "Le calcul de nos pensions se fait sur les 6 derniers mois (ne comptant pas les heures supplémentaires et les astreintes)". Nous ce que nous revendiquons : c'est le maintien de notre calcul des retraites et son extension aux autres salariés quelle que soit leur fonction et quel que soit le secteur".
Une opération de coupure du gaz a également été réalisée à la Cité administrative de Bordeaux. Ces opérations sont le fruit "d'une organisation militante et d'une connaissance technique" explique Stéphane Obé. Elles sont toujours décidées collectivement".
Le syndicat annonce que dès demain d'autres coupures pourraient être réalisées "au vu des déclarations du 1er ministre".
