L'ONG de protection de l'environnement Greenpeace vient de publier un panorama de la mobilité durable, qui répertorie les efforts de douze grandes villes françaises pour lutter contre la pollution de l'air en se "libérant de la voiture". Bordeaux écope de notes passables, mais peut mieux faire !
Comment mesurer les efforts des grandes villes françaises pour lutter contre la pollution de l'air ?
L'association environnementale Greenpeace a choisi de noter les agglomérations en prenant en compte quatre critères :
- les restrictions sur les voitures polluantes
- le renforcement de l'offre de transports en commun
- la mise en place d'un réseau express vélo
- les incitations au changement des comportements
Comment expliquer ces notes ? Greenpeace indique quels sont les points défaillants et/ou à améliorer, en faisant appel à l'analyse d'associations locales, comme la FNAUT et Vélo-Cité.
Concernant la mise en place d'un réseau express vélo, Vélo-Cité souligne que "La Métropole a annoncé il y a quelques années, à grand renfort de communication, un ambitieux Réseau Express Vélo sur le territoire. Mais, à ce jour, aucun cahier des charges (largeur, priorités, traitement de la voirie) n’a été rédigé et aucun aménagement spécifique n’a été réalisé. La collectivité s’est juste contentée de surligner sur un plan des axes structurants existants. Toutefois, deux pistes cyclables structurantes ont été balisées et l’on peut voir des panneaux indicateurs dans diverses communes."
Un bon travail de communication mais des contradictions
Mais les efforts de Bordeaux sont toutefois soulignés en ce qui concerne l'incitation aux changements de comportement : "La métropole fait un bon travail de communication en faveur des déplacements à vélo et dispose d’un ambitieux plan vélo réactualisé en 2017 et doté d’un budget. Une concertation entre les services métropolitains et l’association Vélo-Cité est établie. Plusieurs mesures vont dans le bon sens, comme la prime à l’achat d’un vélo électrique, même s’il existe encore des contradictions (suppression de la piste cyclable du pont François Mitterrand)" note encore Vélo-Cité.
Les autres remarques formulées par les associations sont à consulter dans les pages 15 et 16 du document publié par Greenpeace.