Suite à l'effondrement du viaduc de Gênes, l’inquiétude gagne les usagers des ponts français. Dans la métropole bordelaise, tout est fait pour rassurer les automobilistes, avec des constructions soumises aux normes les plus strictes d’Europe.
Ils sont au nombre de huit… Huit ponts empruntés tous les jours par des milliers d’automobilistes. Chaban-Delmas, François Mitterand, Saint-Jean et d’autres, tous sont gérés par la métropole bordelaise, ASF ou les services de l’Etat. Ici, les moyens sont mis en œuvre pour les maintenir aux normes françaises et éviter l'incident.
Focus sur le pont d'Aquitaine et le pont de pierre
Le pont d’Aquitaine, pont suspendu, construit la même année que le viaduc de Gênes, bénéficie d’un budget annuel de 500 000 euros pour l’entretien. Mais ce n’est pas tout, on estime à dix millions d’euros sur dix ans le coût des maintenances ou des réparations les plus conséquentes pour conforter la structure du pont. Une sécurité non négligée pour rassurer les usagers.
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Le plus vieux pont de la métropole n’est pas en reste. Le pont de pierre n’est plus soumis à la circulation, mais doit faire face à chaque instant au courant de la Garonne. Alors, depuis plus de deux siècles, ses piles sont protégées, comme en témoigne François Durquety, directeur des infrastructures de Bordeaux Métropole:
Elles sont protégées par des rochers, des enrochements tout autour qui font comme des carapaces .
Des capteurs contrôlent également en continu la solidité des piles et permettent de planifier les travaux.
Prévenir plutôt que guérir
Ces mesures de préventions, on les retrouve également sur les ponts en construction. Le pont Simone Veil, où les travaux sont actuellement stoppés suite à un désaccord entre la métropole et le constructeur. Ce dernier souhaiterait renforcer les batardeaux construits dans le lit du fleuve pour couler les futures piles. Pour le moment l’affaire est en médiation.
► Voir notre reportage sur la surveillance des ponts