Pierre Hurmic est le premier invité de la nouvelle saison de Dimanche en Politique. De la nomination du premier ministre et celle attendue du gouvernement aux sujets plus locaux dont celui brûlant des Girondins,le maire de Bordeaux balaie l'actualité.
Il a effectué sa conférence de presse de rentrée jeudi 12 septembre en mairie. Pour prendre date pour 2026 et annoncer sa candidature pour un deuxième mandat ? Non, car si Pierre Hurmic sera probablement candidat, il est bien tôt pour l'annoncer : "Je n'ai pas envie de lancer la campagne. Je verrai le moment venu. Je serai maire à plein temps le plus longtemps possible".
Les Bordelais ne m'ont pas élu pour que je sois candidat permanent.
Pierre HurmicMaire de Bordeaux
"Sauver les Girondins, mais pas à n'importe quel prix"
Et les sujets ne manquent pas : la sécurité, les transports, la solarisation de Bordeaux, autant de dossiers importants pour la fin de son mandat.
Mais la question la plus brûlante est celle des Girondins. Le club saura mardi si le tribunal de commerce valide toujours la procédure de redressement judiciaire ou s'il prononce la liquidation, ce qui ferait descendre cette institution du football français encore plus bas. "Est-ce-que le club est viable ? Il est très endetté. Nous faisons beaucoup d'efforts avec la Métropole, mais les collectivités locales n'ont pas vocation à être des partenaires durables des déficits des clubs de football. (...) Il faut sauver les Girondins, mais pas à n'importe quel prix".
Nous sommes garants de l'argent des contribuables.
Pierre HurmicMaire de Bordeaux
Le club doit impérativement jouer ses matchs à domicile au stade Matmut Atlantique pour avoir des recettes importantes de billetterie. Mais il ne veut pas régler la note de son exploitation les jours de match.
"On va vers une période d'instabilité"
Pierre Hurmic a également commenté l'actualité nationale. La nomination d'un Premier ministre issu des Républicains, en attendant la constitution du gouvernement, attendue la semaine prochaine, ne l'enchante guère : "On a un Premier ministre issu de la minorité, le quatrième groupe parlementaire. Les 193 députés de gauche auraient mérité d’avantage d’ouverture de la part du président de la République. On va vers une période d’instabilité alors que nous, élus locaux, avons besoin d’interlocuteurs fiables. Heureusement que nos territoires sont gérés plus sérieusement".
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