Nous sommes 3 515 932 à vivre en Aquitaine. Un chiffre encore à la hausse qui confirme l'attractivité et le dynamisme du territoire. Particulièrement en Gironde, l'agglomération bordelaise et les départements côtiers, d'après les derniers chiffres de l'INSEE.
Si nous sommes plus nombreux en Aquitaine, les chiffres varient selon les départements. Notre région est attractive à plusieurs titres. Les plages océanes, les grandes forêts des Landes, le Pays-Basque font toujours rêver et l'Aquitaine possède également quelques secteurs économiques qui créent une dynamique pourvoyeuse d'emplois.
En ce début d'année 2024, on sait qu'un Français sur dix vit en Nouvelle-Aquitaine, sur toute la grande Région.
En Aquitaine, nous sommes actuellement 3 515 932. Si le Lot-et-Garonne et la Dordogne perdent aux alentours 300 habitants par an depuis 6 ans, les Landes et Pyrénées-Atlantique font le plein, avec plus de 3 000 nouveaux habitants chaque année.
Bordeaux, le Bassin, les vignobles
La palme de l’attractivité revient donc à la Gironde qui compte presque 18 000 nouveaux venus, chaque année. Les vignes, le Bassin d’Arcachon, le rayonnement économique de Bordeaux, la viticulture comme l'aéronautique, mais aussi le numérique contribuent à cette attractivité.
Ainsi, les villes de la métropole bordelaise sont par ailleurs de plus en plus peuplées. À l’instar de la ville de Mérignac qui dépasse aujourd'hui les 75 000 habitants et Villenave d’Ornon qui progresse de 4 % chaque année.
Sur les côtes
En revanche, le Lot-et-Garonne et la Dordogne, plus dans les terres, perdent quelques habitants. Une tendance qui touche les villes d'Agen, Bergerac, Villeneuve sur Lot ou Marmande et même Libourne en Gironde : on semble s'installer au plus près des côtes.
Le Pays basque et sa conjoncture immobilière en tension en savent quelque chose. Bayonne a accueilli 3 400 nouveaux résidents ces six dernières années et Anglet a dépassé les 40 000 habitants. De son côté, la commune d’Urrugne a doublé sa population en 40 ans !
Aussi, si une région est riche de ses habitants, ces nouveaux chiffres de l'INSEE montrent que c'est tout un écosystème qui doit s'adapter à cette nouvelle donne démographique. Que ces nouveaux venus soient des jeunes actifs ou des retraités, il est vital que l'emploi, l'immobilier, les soins hospitaliers, le système éducatif, les transports, la police et les secours évoluent, eux aussi, au rythme de cette population supplémentaire.