A quelques jours du coup d'envoi des vendanges, les propriétaires viticoles s'inquiètent du manque de main d'œuvre alors que des centaines de postes sont à pourvoir.
Le début des vendanges est prévu avant la fin du mois de septembre. Pourtant, sur nombre d'exploitations, les équipes ne sont toujours pas finalisées. Les coupeurs et les porteurs, notamment, sont particulièrement recherchés par les propriétaires viticoles. Pour certains candidats, c'est l'absence de logement et de repas qui pose problème.
C'est compliqué parce qu'il faut leur mettre à disposition des sanitaires, ou un endroit pour planter la tente, ce que je faisais à un moment. Mais ce n'est pas forcément toujours facile non plus, parfois vous avez des gens sérieux, et parfois moins, qui vous amènent des problèmes,
reconnaît Gregory Naulet, gérant de vignobles à Saint-Sulpice de Faleyrens.
A Saint-Emilion, Juliette Bécot, gérante de la propriété Beau-séjour Becot, appelle un à un les vendangeurs engagés pour s'assurer qu'ils ne lui feront pas faux bond au dernier moment.
Ils sont pourtant près de 2 000 à avoir contacté le bureau vendanges de Pôle emploi à Libourne, et à s'intéresser aux 600 postes proposés. "Pour l'instant, nous ne rencontrons pas plus de difficultés que les autres années, nous sommes dans le timing, tempère Bertrand Beaufils, responsable d'équipe au Pôle emploi de Libourne.Certaines personnes nous donnent leur accord, nous leur réservons une place, puis se désistent quelques jours avant de commencer la récolte.
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