La loi promulguée, Emmanuel Macron entend tourner la page du conflit sur les retraites et aborder la suite de son deuxième quinquennat. Mais avec quelles conséquences politiques pour la majorité et l’opposition ? Sur le plateau de Dimanche en Politique, trois députés en débattent.
La promulgation de la loi qui reporte le départ de l’âge légal à la retraite de deux ans n’a pas calmé les esprits. Si sur le front social, tous les regards sont tournés vers la manifestation du 1er mai, la séquence politique a laissé des traces.
L’allocution du chef de l’État lundi n’a pas calmé l’opposition parlementaire.
À commencer par la France Insoumise : " On a un président qui fait l'unanimité contre lui. Sa parole n'a plus aucun crédit. Personne ne l'écoute. Le conflit des retraites n'est absolument pas terminé. Cette loi n'a été votée par personne", indique Loïc Prud’homme, député de la troisième circonscription de la Gironde.
La vice-présidente du Rassemblement National Edwige Diaz, député de la onzième circonscription girondine, est tout aussi critique :" Je continue à ne pas faire confiance à Emmanuel Macron. Il continue d'être le symbole de la désunion nationale. Je déplore ce chaos social. Le jour où nous arriverons au pouvoir, nous reviendrons sur cette réforme des retraites".
Troisième invité sur le plateau de Dimanche en Politique, le député Renaissance de la première circonscription de la Gironde, Thomas Cazenave est au soutien du chef de l'Etat :" La loi sur les retraites a été promulguée. Il a tracé des perspectives. On a beaucoup de sujets devant nous, notamment la transition écologique. Le président de la République a donné rendez-vous mi-juillet, après ces cent jours".
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