La 7e édition s'est tenue dans l'hyper centre de Bordeaux, malgré les manifestations des gilets jaunes. Deux jours de dégustation de grands vins dans six sites historiques dont le Palais de la Bourse. Pour la première fois, le bio avait un espace dédié.
L'organisateur le magazine « Terre de Vins » a du renforcer les mesures de sécurité, doubler la surveillance aux entrées et renoncer à la bulle, l'espace d'exposition sur la place de la Bourse, là même où les gilets jaunes se sont retrouvés samedi. Mais les producteurs ne se sont pas décommandés. Ils proposaient à la dégustation une centaine de grands vins de Bordeaux de Bourgogne, Rhône, Alsace, Loire et du monde mais aussi des champagnes de talent, certains produits par de prestigieuses maisons venues de Reims ou d’Épernay.
Et pour la première fois, les vins bio ont eu leur espace dédié : la Maison Darnozan, le restaurant rue Saint-Rémi accueillait huit propriétés certifiées "agriculture biologique" de Blaye, Côtes de Bordeaux, Bordeaux, Côtes de Bordeaux, Fronsac, Haut-Médoc, Médoc notamment.
Mais quand le vin se met au vert, le consommateur peut se perdre.
Biologique, biodynamique. Sur les étiquettes, les labels demandent parfois quelques explications. La feuille est le label européen. Le sigle AB, le français.
Des outils indispensables pour aiguiller les consommateurs, qui cherchent à déguster un vin bio mais aussi de qualité comme l'expliquent deux visiteurs du salon :
Le gustatif, c'est la deuxième grande valeur du vignoble bio. La première, c'est le respect de l'environnement.
Chez les vignerons, le bio gagne du terrain et cette année, avec un espace dédié, il est entré dans la cour des grands.On prend plus de soins pour un vignoble bio. C'est fait généralement de très bons vins mais ça ne veut pas dire que systématiquement tous les vins bio vont être meilleurs que les vins conventionnels.