Quel est le quotidien des animaux en captivité en cette période hivernale ? Rencontre avec les soigneurs animaliers du zoo de Pessac.
Les parcs zoologiques ont aujourd'hui deux missions : préserver certaines espèces et transmettre au grand public.
Il y a quelques dizaines d'années, on considérait les parcs zoologiques un peu désués, avec beaucoup de barreaux, beaucoup de conditions carcérales. Et tout ça a très bien évolué dans le temps. On a aujourd'hui vraiment le souci du bien-être animal. On met en place des programmes d'enrichissement du milieu pour occuper les animaux en captivité, affirme Mathieu Dorval, directeur du zoo de Pessac.
Le quotidien des animaux en captivité
Avant de libérer les animaux, chaque journée commence par l'inspection des clôtures.
Le grillage sert de clôture primaire pour empêcher les animaux de sortir. Il y a la clôture électrique en plus pour les dissuader de s'approcher du grillage, explique Arthur Beraud, soigneur animalier.
Un contact radio permanent est fondamental : les six soigneurs du zoo de Pessac ne peuvent pénétrer les enclos des animaux dangereux qu'une fois par jour.
Les températures négatives ne posent étonnamment pas de problèmes pour les félins, pourtant taillés pour la savane africaine.
Ce sont des animaux qui sont nés en captivité. Ils n'ont jamais connu une vie en Afrique. C'est donc des animaux qui sont beaucoup plus habitués au climat français et européen, déclare Eléa Le Rider, soigneuse.
Contrairement aux guépards, certaines des cinquante espèces du zoo telles que les autruches et les girafes préfèrent rester au chaud pendant cette vague de froid.