Le coup de froid du week-dernier a laissé quelques traces dans le vignoble. Tout le Bordelais a été touché mais à un degré moins sévère qu'en 2017. Des agents de la chambre d'agriculture vont aux devants des professionnels pour inventorier les dégâts. 

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" Il est mou, il a perdu sa couleur verte. Là, on est sur un bourgeon qui est détruit." Le diagnostic tombe sans appel et c'est ainsi depuis quelques jours. C'est toujours une crainte quand la météo annonce une vague de gel. Celle du week-end dernier a laissé des traces mais on sait déjà qu'il n'y a pas de catastrophe. 
L'heure est au bilan et au recensement des dégâts. David Perrier est agent de la chambre d'agriculture sur le secteur de l'Entre-deux-Mers. Il sillonne les exploitations pour dresser un bilan et apporter les conseils aux professionnels.

Toutes les zones viticoles du département ont été touchées, les dégâts sont assez diffus. Ici, sur le secteur (Entre-deux-Mers) on doit être aux alentours de 10 % de surface atteinte. 

David Perrier fait le point ce mercredi matin avec Eric Meynaud, propriétaire du château Franc Couplet à Landerrouat, à la limite avec le Lot-et-Garonne.
Le coup de froid est passé par là. 
Sur les 140 hectares du vignoble en bordeaux supérieur et bordeaux, 10 hectares sont perdus d'après les constatations. 

David me suit le vignoble depuis 6 ans. Là aujourd'hui, on fait un comptage, voir si on déclenche l'assurance par rapport à la franchise et évaluer les pertes de la récolte et qu'est-ce qu'on ferra après. 

 


La question : va-t-il falloir faire jouer son assurance ou pas ? Question de franchise. Eric Meynaud a choisi d'assurer ses vignes pour un montant de 33 600 euros par an. Il a fait ce choix plutôt que d'adopter des techniques tel que l'enfumage pour tenter de protéger ses bourgeons. A la tête d'une équipe de 14 salariés, il n'a pas voulu prendre de risque car il engage des familles derrière. 
 

Une application pour recenser les dégâts


Une vingtaine d'agents sillonnent le département toute l'année pour conseiller les viticulteurs.
Ils surveillent aussi le vignoble grâce à une application créée en 2017 après la terrible vague de gel. David Perrier classe la sévérité des dégâts, géolocalise la parcelle.

Ces informations serviront pour les pouvoirs publics, l'interprofession. 

Le vignoble girondin est touché à au moins 5 % de sa superficie, selon des degrés divers. Le recensement se poursuit encore dix jours pour obtenir confirmation et des résultats globaux et étayés. 
Il faudra encore également dix jours pour observer si le contre bourgeon fait son apparition ou pas sur les sarments, savoir si la récolte sur ces parcelles peut être sauvée ou pas. 

Un numéro de téléphone est à la disposition des viticulteurs : 0 800 0012 220
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