L'état de santé de Nicolas Bonnemaison, l'ex-urgentiste qui a tenté de se suicider samedi, une semaine après sa condamnation aux assises, montrait dimanche des signes "encourageants" et son pronostic vital n'était plus engagé, a-t-on appris de sources concordantes.
M. Bonnemaison, hospitalisé à l'hôpital Haut-Lévêque de Pessac dépendant du CHU de Bordeaux, "a ouvert les yeux et répond à des ordres simples", a-t-on précisé de source médicale et dans son entourage. L'ex-urgentiste de 54 ans restait toutefois dimanche après-midi dans un "état grave", et il était trop tôt pour se prononcer sur d'éventuelles séquelles, neurologiques notamment, a-t-on souligné de mêmes sources.
L'ancien médecin bayonnais avait été héliporté samedi matin vers le CHU après avoir été découvert, inanimé dans son véhicule, sur un chemin forestier dans les Landes, apparemment après avoir absorbé des médicaments et inhalé des gaz d'échappement détournés vers l'habitacle, selon le parquet. Son pronostic vital était engagé lorsqu'il avait été pris en charge par les secours. A ses côtés dans la voiture, un texte avait été retrouvé, expliquant les raisons de son geste, dans lequel "il se disait en substance éprouvé et fatigué de la vie", selon une source judiciaire, notamment après les épreuves judiciaires des dernières années.