En février 2010, la tempête Xynthia ravageait la Côte Atlantique. Retour dans la petite commune de Saint-Louis-de-Montferrand, en Gironde, où les habitants ont dû s'adapter face aux risques de submersion.
Il y a dix ans, dans la nuit du 27 au 28 février, la tempête Xynthia ravageait la Côte Atlantique. Sur le littoral, 47 personnes étaient tuées, dont 29 dans la seule station balnéaire vendéenne de La Faute-sur-Mer.
En Gironde, les dégâts furent moins catastrophiques, mais le passage de Xynthia a laissé des marques. C'est le cas à Saint-Louis-de-Montferrand, inondé à 75%, où l'ancien maire Pierre Soubabère se souvient "des heures" passés à aider les habitants, "à les réconforter, à les sortir de leur maison quand certains ne voulaient pas".
" C'était des moments très douloureux qui m'ont beaucoup marqué" se remémore-t-il.
Regardez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Sebastien Hondelatte :
Après Xynthia, la commune a été classée en zone d'extrême danger, ou ZED. Quinze maisons ont été rasées.
Un syndicat de protection contre les inondations composé de six communes a vu le jour sur la presqu'île d'Ambès. Des réhaussements de digues et toute une série d'ouvrages ont été réalisés, avec un investissement de 20 millions d'euros. Au 1er janvier 2020, la compétence du syndicat a été transférée à la Métropole pour la gestion des crues et des inondations.
Carte : Saint-Louis-de-Montferrand, en bord de Garonne à la pointe du Bec d'Ambes