Vendredi 18 décembre 2020, la Communauté de Commune du Pays de Saint-Yrieix a voté la prolongation de l'offre de vente du château et du domaine de Chauffaille, à Coussac-Bonneval jusqu'en juin 2022. Initié il y a plus de 5 ans, le projet controversé n'a pas fini de faire parler.
Le projet de parc à thème musical Mélofolia n’a pas dit son dernier mot. Vendredi 18 décembre 2020, la Communauté de Commune du Pays de Saint-Yrieix a voté la prolongation de l’offre de vente du château et du domaine de Chauffaille, à Coussac-Bonneval, jusqu’au mois de juin 2022.
Pour les élus, ce parc à thème est une chance pour l'emploi et l'éconnomie du pays de Saint-Yrieix, "il n'existe aucun parc sur cette thématique dans le monde, ce qui est surprenant. J'ai toute confiance, ça va être très innovant, ce parc sera tourné vers les nouvelles technologies."
Son inauguration prévue initialement en juin 2020 a pris du retard. En cause une levée de boucliers qui n’a pas empêcher le dossier d’avancer. Les détracteurs dénoncent un manque de concertation, ils y voient un projet démesuré, "d'un autre temps", "ici, on doit miser sur un tourisme vert plutôt que des projets de bétonisation et d'accaparement des terres agricoles." Le 18 mai 2019, les opposants avaient annoncé trois jours de jeûn et une marche de protestation contre le projet Mélofolia.
Historique du projet
Cette idée folle née il y a cinq ans est celle de Didier Hodiamont, un ancien chef d’entreprise belge, « le principe du parc, c’est vivre la musique et vibrer à l’intérieur d’instruments géants » confiait-il aux prémices du projet.
Au total : 400 000 visiteurs prévus sur 26 des 141 hectares du parc de Chauffaille, commune de Coussac-Bonneval.
À l’époque, le projet était bien ficelé. 35 attractions étaient pensées et 3 instruments géants (un piano, un tambour et un violon) devaient être érigés au sein du parc.
Le porteur de projet devait réunir 35 à 40 millions de capitaux privés et à déjà à cet instant Didier Hodiamont était optimiste « on a suffisamment d’exemples autour de nous pas spécialement bien situés, comme le Puy du Fou et qui cartonnent ». En 2020, il l'est tout autant avec des arguments supplémentaires, "nous avons tous les éléments pour travailler sur une implantation définitive" confie-t-il.