La fraise cultivée dans la plus grande serre en verre du département de la Haute-Vienne

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Des fraises du Limousin
Dans le nord de la Haute-Vienne, une famille spécialiste de la culture de la fraise propose désormais une production sous serre, la plus grande du département. Elle peut ainsi proposer des fraises localement sur une plus longue période. Intervenants dans le reportage : Sylvain Chatenet, boulanger-pâtissier-chocolatier ♦ Delphine Brunier, co-gérante des Vergers de l'Aumaillerie ♦ Louis Jaudinot, co-gérant des Vergers de l'Aumaillerie Un reportage d'Antoine Jégat, Valérie Agut et Marion Haranger ©France Télévisions

Elle est sucrée, elle est vitaminée, la fraise est l'un des fruits préférés des Français, petits et grands. Pour consommer local, un verger familial du nord de la Haute-Vienne a inauguré cette année-là plus grande serre en verre du département. Elle permet une vente en circuit court, avec des atouts pour l'environnement.

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Dans le nord de la Haute-Vienne, à Tersannes, la famille Jaudinot est dans la fraise depuis 26 ans. Mais cette année 2024 marque un tournant dans son histoire.

7000 mètres carrés de verre et d’acier

"On est passé à près de 75 tonnes, alors qu'on en produisait quinze tonnes", raconte Delphine Brunier, cogérante des Vergers de l'Aumaillerie. Une augmentation de la production grâce à la construction d'une serre de 7000 mètres carrés de verre et d’acier, la plus grande du département. 

L'investissement est le double du chiffre d’affaires, et une dizaine de saisonniers a été recrutée pour la cueillette. Un véritable pari "la fraise est un fruit qui est très demandé, sur une période assez courte, renchérit Delphine Brunier, et l'intérêt, c'est de pouvoir ouvrir à une plus grande échelle de façon à proposer une fraise locale dans un rayon un peu plus large que notre magasin ou nos marchés."

Moins d'eau, moins d'engrais

Pour produire d’avril à octobre, la serre doit être chauffée quatre mois dans l’année, à six degrés. Elle est autonome en eau, les insecticides y sont également proscrits, remplacés par des prédateurs, friands des nuisibles. 

L'arrosage, la ventilation, l'exposition au soleil sont automatisés, contrôlés par ordinateur. Conséquence : moins d'eau, et moins d'engrais. "On contrôle l'apport en engrais, l'apport en eau, et le résultat, c'est que l'on fait énormément d'économie d'engrais et d'eau, précise Louis Jaudinot, cogérant des Vergers de l'Aumaillerie. Quand c'était en pleine terre, on ne contrôlait pas ça, on apportait en fonction de ce que l'on ressentait, mais là, on contrôle vraiment ce que l'on apporte."

Les fraises sont ensuite vendues en circuit court aux professionnels comme les pâtissiers ou aux particuliers. Pour la consommation, un petit conseil, plutôt que de les sucrer, ce qui n'est pas toujours de bon augure, essayez le poivre ! Il décuple la saveur de la fraise. 

 

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