Dans la nouvelle cité judiciaire et à la Cour d'Assises, des box sécurisés sont prévus pour les détenus dans les salles d'audience. Un dispositif qui ne satisfait pas les avocats.
On les surnomme "les cages en verre". Partout en France, ces box sécurisés créent la polémique. Le ministère de la Justice vient d'en suspendre l'installation.
A Limoges, dans la nouvelle Cité Judiciaire, elles sont là depuis l'ouverture il y a 18 mois. En revanche, la cour d'assises située dans l'ancien palais de justice vient tout juste d'en être équipée. La première session d'assises de l'année aura lieu au mois de mars.
Pour les avocats, ces box vitrés empêchent le contact direct avec leur client pendant le procès.
Ils "excluent" le prévenu de la salle d'audience, et créent une atteinte à la présomption d'innocence.
A la suite d'une fronde nationale des avocats, la Garde des Sceaux a décidé fin décembre de suspendre l'installation de ces box.
La justice tranchera sur ce sujet le 12 février prochain.