Coronavirus : comment se passe un test de dépistage au CHU de Limoges ?

Le laboratoire du CHU de Limoges fait partie des 38 centres français habilités à analyser les tests de dépistage du coronavirus. Depuis quelques jours, le nombre de prélèvements s'intensifie en Limousin.

Depuis le début de la semaine, avec l'extension de l'épidémie de coronavirus en France, le nombre de tests de dépistage a considérablement augmenté en Limousin.
Desormais, le laboratoire du CHU de Limoges a analyse environ 25 prélèvements par jour, contre 4 par jour la semaine dernière.

Au CHU, les prélèvements s'effectuent dans un lieu isolé et particulièrement protégé.
Toutes les précautions sont prises afin d’éviter tout risque de propagation.
Le patient doit suivre un circuit sanitaire différent du circuit emprunté par le soignant, qui porte une tenue de protection spécifique.

Le test en lui-même dure quelques secondes : il s'agit d'un petit prélèvement au fond du nez, jusqu'à l'endroit où le virus est censé se multiplier. Un geste pas forcément agréable pour le patient, mais très rapide.
Une équipe mobile a également été mise en place pour se rendre au domicile des patients qui nécessitent un dépistage, et ce sur tout le Limousin.
 

L'ensemble des prélèvements effectués dans les différents hôpitaux du Limousin est envoyé au laboratoire d'analyse du CHU de Limoges.
Il fait partie des 38 centres en France habilités à analyser ces tests de dépistage.
Il faut compter 24 heures maximum pour recevoir le résultat des analyses.

Neuf personnes travaillent à flux tendu dans ce laboratoire pour détecter le virus, 7 jours sur 7, week-ends compris. 
De nouveaux professionnels devraient être formés pour faire face à l'accroissement des analyses. 
 
Ce mercredi 11 mars, cinq personnes ont été détectées positives au coronavirus en Limousin. Un premier cas a été diagnostiqué en Haute-Vienne : il s'agit d’un handballeur professionnel du LH87.
On dénombre par ailleurs deux nouveaux cas en Corrèze, un médecin et une infirmière ayant travaillé avec le chef de service de l'hopital de Tulle, lui-même contaminé.