Renforcement du "consentement présumé" et plus de facilité pour les personnes opposées au don de faire connaître leur volonté. Explications.
Le consentement présumé
Nous sommes tous donneurs d'organes et de tissus, c'est la loi, depuis 1976, au nom de la solidarité nationale. C'est ce qu'on appelle "le consentement présumé". Sauf que jusqu'à présent, l'équipe médicale demandait l'avis de la famille, qui refusait dans un tiers des cas.
Depuis le 1er janvier, si le défunt n'a pas exprimé de refus, cette absence vaut acceptation.
Le registre national des refus
Quand on refuse de donner ses organes, il est possible, à partir de 13 ans, de s'inscrire sur un registre national. 150 000 personnes y figurent. Jusqu'à présent, il fallait envoyer un formulaire et la copie de sa pièce d'identité par voie postale à l'agence de la biomédecine, l'autorité référente en matière de dons d'organes.
Depuis le 1er janvier, la démarche est facilitée. on peut en principe s'inscrire en ligne sur le registre des refus, ou exprimer sa volonté par un écrit confié à ses proches ou de vive-voix.
On peut également exprimer un refus pour certains organes, alors que jusqu'à présent le refus était général.
Donner de son vivant
Il est possible de donner certains organes et tissus de son vivant : lobe de poumon ou de foie, rein, tête de fémur, placenta ou sang du cordon ombilical. On peut donner un organe à un membre de sa famille proche, ou quand un lien affectif depuis au moins deux ans est établi entre le receveur et le donneur.