Seule une quarantaine de gilets jaunes a participé ce samedi 12 septembre 2020 au rassemblement de Limoges. Un défilé a eu lieu dans le calme, encadré par la police, entrainant toutefois quelques perturbations. La question des inégalités reste au coeur des revendications.
Une quarantaine de "gilets jaunes" s'est rassemblée samedi 12 septembre 2020 en début d'après-midi au Carrefour Tourny à Limoges. Certains d'entre eux avaient fait le déplacement de Corrèze où ils avaient occupé pendant plusieurs mois le rond-point de la zone de Cana durant l'hiver 2018-2019. Une mobilisation faible que les participants expliquent notamment par la peur du coronavirus.
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Encadré par la police, le cortège a défilé dans le centre-ville sans heurts. Il s'est arrêté devant la mairie où la circulation a été en partie bloquée à partir de 15h15. Les revendications tournent toujours autour de la question des inégalités et du pouvoir d'achat.
La colère est toujours là pour un tas de choses : l'ISF, les retraites... On se bat toujours pour la même chose, les handicapés, les fermetures d'écoles, les fermetures d'hôpitaux.
"Un baroud d'honneur" ?
Pour leur mobilisation de rentrée après une longue pause, les "gilets jaunes" avaient lancé des appels à manifester dans de nombreuses villes de France : Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Lille, Nantes, Nice, Bordeaux ou Strasbourg. Dans la capitale, deux cortèges ont rassemblé autour d'un millier de personnes et quelques heurts ont eu lieu. "Le mouvement est mort, je le dis clairement, mais on est là car rien à perdre. C'est un peu un baroud d'honneur", a confié à l'AFP Michael, "gilet jaune" parisien de 43 ans.
