Après l'acte V des Gilets jaunes, les syndicats de policiers appellent eux aussi à une mobilisation pour dénoncer une surcharge de travail et un manque de moyens accordés par l'Etat. Des syndicats qui tirent la sonnette d'alarme, la sécurité publique, elle, assure que tout va bien...
Depuis un mois maintenant, les forces de l'ordre sont en première ligne pour encadrer les actions des gilets jaunes mais aussi les manifestations des lycéens ou encore celles des agriculteurs. Une activité supplémentaire pour une profession qui travaillait déjà à flux tendu. Une situation explosive pour le syndicat SGP-FO qui vient de devenir majoritaire au niveau national.Ils en ont assez des heures supplémentaires qu'ils ne peuvent pas récupérer, assez de ne plus pouvoir aller en formation, de ne plus pouvoir être relevés sur le terrain. Grégory Hugue, représentant syndicat SGP Police FO
Des policiers appelés à ne sortir qu'en cas d'urgence
Le syndicat Alliance annonce un acte 1 de la colère avec une journée noire ce mercredi 19 décembre : les policiers sont appelés à ne sortir qu'en cas d'urgence. SGP police dénonce également un manque de reconnaissance. Face à ce consensus syndical, la direction de la police fait le dos rond :
Si l'Etat n'annonce pas rapidement un plan «Marshall» pour la police nationale, d'autres actions sont à prévoir dans les semaines à venir.Il y a un très bon état d'esprit au contraire puisque samedi dernier, beaucoup de gens se sont portés volontaires pour être de service alors qu'ils ne l'étaient pas. Paul Agostini, directeur départemental de la Sécurité Publique en Haute-Vienne