Limoges : 4 interpellations suite aux émeutes du Val de l'Aurence

Quatre interpellations ont eu lieu cette fin de semaine dans le quartier du Val de l’Aurence à Limoges. Elles font suite à l’épisode de violences qui s’est déroulé en début de semaine.

Conséquence des violences qui ont éclaté durant les nuits des 2 et 3 août 2022 dans le quartier prioritaire du Val de l’Aurence, la Police nationale a procédé à l’interpellation de quatre personnes au cours de ces derniers jours.

L’enquête de la sûreté départementale a permis d'interpeller deux frères, habitants du quartier du Val de l’Aurence. Ces deux interpellations sont directement liées aux émeutes. Le plus jeune frère, âgé de 17 ans et déjà connu des services de police, a reconnu avoir tenté de détruire une caméra de surveillance. Le second, âgé de 21 ans, est un jeune espoir du basket français et revient des Etats-Unis. Inconnu jusqu’à maintenant des services de police, il a reconnu avoir jeté des projectiles vers les policiers lors de l’épisode de violences qui s’est déroulé durant deux nuits, les 2 et 3 août 2022.

Tous deux ont été déférés devant le justice cette fin de semaine. Le jeune mineur est assigné à résidence, sous surveillance d'un bracelet électronique et sera jugé devant le tribunal pour enfants en septembre 2022. Son frère, majeur, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé en comparution immédiate lundi 8 août 2022.

 Deux autres personnes interpellées

Suite à ces violences, un imposant dispositif de sécurité et de surveillance a été mis en place. Il a abouti à l’interpellation de deux autres personnes qui n'ont pas participé aux violences.

L’une, en possession de stupéfiants, a été interceptée par les hommes de la compagnie de CRS 8, spécialisée dans la guérilla urbaine, qui a été dépêchée spécialement dans le quartier et a opéré des patrouilles durant plusieurs nuits dans le Val de l’Aurence.

Lors de ces contrôles nocturnes, un second individu, qui circulait à scooter, a également été interpellé, après avoir refusé de s’arrêter. Il a percuté et blessé un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) 87.

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